Nous voilà bien arrivés à Lunel. Tous les cartons sont défaits et les armoires trop hautes sont (à moitiée) montées :-).

Quelques jours après notre arrivée a commencé à Lunel les fêtes de la Pescalune.

Pour définir ces fêtes on peut les qualifier de "fête folklorique doublée d'une excuse pour se torcher pendant dix jours".
Vu que nous habitons en plein centre nous avons donc eut la joie de croiser chaque jour des festivaliers pochtrons et de sentir quelques dizaines de mètres à l'avance les effluves de Pastis qui jonchaient le sol !

Mais la Pescalune c'est aussi des fêtes folkloriques, et c'est avec un petit sourire (certains comprendront) que j'ai croisé la représentation d'un groupe folklorique qui annonçait la bénédiction de cent chevaux.

Les gardians avec leurs chevaux, la Camargue n'est pas loin.





La Provence non plus n'est pas loin !!
J'ai pu remarquer que la prestation musicale est toujours autant occupée par la gente masculine (et Mon Dieu, mes pauvres oreilles, ils ont massacrés quelques morceaux classiques, heureusement que Francis Pascal n'était pas là ;-)

Nous avons même eu droit à la Coupo Santo, j'ai une petite vidéo mais avec quelques soucis de son, je vais tâcher de régler ça.

Dans deux jours le Poitou c'est fini, direction le Sud à Lunel !
C'est avec regret que nous partons de cette région qui a su nous charmer que l'on a appris à apprécier (je commençais tout juste à utiliser les mots "poche", "barrer" et "scincer" ...).

C'est avec encore plus de regret que je quitte l'école où j'étais cette année, une équipe formidable, des collègues géniaux, des enfants dynamiques (!!) et des parents à l'écoute. Je vous avoue qu'une petite larme a été versée le dernier jour.

Nous reviendrons peut-être, nous retrouverons certainement les expressions imagées du Poitou dans notre périple canadien, en tout cas nous ne regrettons pas notre départ il y a sept ans.

Un grand au revoir et surtout pas adieu à nos amis poitevins, charentais, gâtinais, et tous les autres !