Voici notre récit de notre voyage réalisé pour valider notre visa de résident permanent. Pour me faire pardonner de ce long pavé des photos suivront prochainement.
Ce n'est qu'un bref aller-retour (une semaine de séjour) car le grand départ dépendra du travail de mon mari. En effet sa boîte a de très gros bureaux à Montréal et on espère obtenir une mutation en interne (donc une grosse partie des frais de déménagement pris en charge).
Au programme : Nice – Zurich – Montréal.
Avec les intempéries en Europe je craignais un peu les vols annulés ou retardés, d'autant plus que nous n'avions que 50 minutes pour changer d'avion à Zurich.
Arrivés à l'aéroport de Nice nous faisons enregistrer nos bagages : 20 kg à deux !! L'hôtesse était bien étonné mais je lui précise qu'avec le Boxing Day je compte bien revenir avec un peu plus de poids (et en plus nous séjournons chez des amis avec laveuse sécheuse, alors pourquoi s'embêter).
Nous attendons patiemment l'avion. 40 minutes de retard sont annoncés. Ouille, mais selon l'hôtesse toutes les correspondances sont assurées.
Nous arrivons à Zurich et commence le sprint de l'année. On arrive au comptoir, les agents nous disent : "Montréal ?? Vite vite !!".
Finalement nous décollons avec 1h30 de retard, un vol sans encombres et nous atterrissont avec 1h00 de retard seulement.
La boule au ventre commence à se faire sentir.
Deux années de procédure et voici la fin qui arrive. A-t-on pensé à tout ? Et si on nous refuse la validation car nous repartons une semaine plus tard ?
Nous arrivons à la douane à 16h15 et là une queue comme je n'avais jamais vu est déjà présente (ça monte jusqu'en haut des escaliers). Mais finalement tout va assez vite et nous passons rapidement devant le douanier.
Motif du voyage ? Valider le visa de résident permanent ! Un petit sourire de la part du douanier.
Il nous indique les bureaux d'immigration à gauche et nous nous dirigeons, la peur au ventre, vers les portes coulissantes.
Il n'y a qu'une seule personne qui fait les papiers. Une agent nous fait signe d'avancer.
Je sors tous mes papiers. Elle regarde, tamponne, nous précisons que nous repartons dans une semaine pour revenir courant de l'année, nous demande si nous avons une adresse pour envoyer les cartes de RP puis nous fait signer les papiers du fédéral. Elle nous annonce que les cartes arriveront sous 5 à 6 semaines environ.
Elle nous demande ensuite si nous avons le formulaire B4. Je le sors accompagné du formulaire B4A (deux feuilles Excel avec la liste de tous nos meubles et affaires, comme nous comptons faire venir le tout par container). Elle nous lance un "super" en regardant les papiers ! Ouf !
L'agent nous indique ensuite les bureaux du Québec pour donner les papiers du CSQ.
Je demande alors que faire des photos et réponse : "Je me demande pourquoi ils demandent des photos car nous n'en avons pas besoin nous".
Arrivés aux bureaux d'immigration Québec la femme prend nos CSQ et nous demande si nous souhaitons assister à des séances d'information.
Nous lui disons que nous repartons une semaine plus tard. Elle nous laisse alors des papiers avec un n° de téléphone à appeler pour s'inscrire ainsi que deux papiers pour la sécurité sociale et la carte d'assurance maladie à faire lors de notre "grande" arrivée.
Il est 17h15, soit une heure pour passer la douane et l'immigration.
Et voilà , nous sommes résidents permanents ! Quelle sensation !!
C'est un mélange entre papillons dans le ventre et peur de ce qui va arriver ensuite.
Nous prenons le 747 (bus qui relie l'aéroport à Montréal-centre) et dans le bus nous discutons de notre avenir, de la peine que nous aurons de nous séparer de nos famille et nos amis malgré tout.
Nous voulons partir, mais cela n'empêche pas que notre famille et nos amis nous manqueront malgré tout.
Il faut faire un choix, ne pas vivre pour les autres mais pour soi, tout en essayant de ménager ceux que l'on aime.
Nous logeons chez des amis en France actuellement qui habite sur le Plateau.
Les clefs sont chez leur propriétaire. Nous comptions les récupérer mais ces derniers, à notre grande surprise, nous attendaient pour souper ! Pour "fêter" notre arrivée ils sortent une bouteille de Côte du Rhône ! Quel accueil !
Fatigués et fourbus nous allons nous coucher. Le lendemain les yeux s'ouvrent à 6h30, c'est déjà ça.
Nous voilà partis pour une semaine à jouer les touristes dans Montréal, après un passage réussi à l'immigration.
Il ne reste maintenant plus que le grand départ mais pour quand ?...
|